Un petit article sur ce beau circuit: (source: Eurosport.fr)
Le circuit de Turquie plait aux pilotes.
Le nouveau circuit turc de Tuzla semble proposer tout ce dont un pilote a besoin pour s'amuser et se tester sur 5.340 km. Après la première journée, vendredi, les avis étaient unanimes. Jarno Trulli, pilote Toyota, le définit comme "très différent de tous les autres".
[20/08/05] - Enchaînant montées, descentes, virages aveugles et proposant plusieurs trajectoires possibles grâce à la largeur inhabituelle de sa piste, le toboggan d'Istanbul, où se court dimanche le premier Grand Prix de Turquie de Formule 1, ravit les pilotes, même s'il ne promet pas une multitude de dépassements. "C'est une piste très difficile mais très plaisante à piloter, c'est l'un des plus beaux circuits sur lesquels nous courons", résume le Canadien Jacques Villeneuve (Sauber-Petronas).
Une opinion partagée par l'ensemble des pilotes qui a découvert vendredi, volant en mains, ce tout nouveau tracé construit dans les collines d'Istanbul, sur la rive orientale du Bosphore. "Le circuit est amusant, mais le revêtement est un peu bosselé, comme dans le virage 8", souligne pour sa part le leader du Championnat du monde, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault).
Ce virage 8 -"dur pour le cou", selon Mark Webber (Williams-BMW)-, est en réalité un triple gauche à haute vitesse enchaînant sur une longue ligne droite marquée en son milieu par une sévère pente à plus de 8%. Il est considéré par tous comme l'un des endroits les plus intéressants du circuit, même s'il n'en est pas "le passage clé", d'après Webber.
"Survie"
"On lève un peu le pied à l'entrée, puis on accélère à fond" , note le coéquipier d'Alonso, l'Italien Giancarlo Fisichella. Mais ce virage "est difficile car il est compliqué de trouver la bonne trajectoire" , précise-t-il. Et pour cause ! "Il y a plusieurs trajectoires possibles", explique le maître es pilotage, Michael Schumacher (Ferrari).
Quoi qu'il en soit, pour Villeneuve, ce virage est "très chaud." "C'est de la survie, commente le champion du monde 1997. On entre dans le virage, la voiture se place où elle veut: il y a des bosses, du banking, la voiture s'écrase, ça saute et de temps en temps on met deux roues dans l'herbe... mais on ne sait pas trop où on sort !", alors que "dans toutes les autres courbes rapides du Championnat, c'est un coup de volant, on entre et on sort !"
Le tout premier virage est une autre perle de ce circuit, "très différent de tous les autres", selon Jarno Trulli (Toyota), et construit selon un projet de l'architecte allemand Hermann Tilke à qui l'on doit déjà les tracés modernes de Sepang (Malaisie), Bahreïn et Shanghai (Chine).
Pris en sens inverse des aiguilles d'une montre, comme Interlagos (Brésil) et Imola (Saint-Marin), le tracé d'Istanbul commence en effet par un virage en descente dont les pilotes ne voient pas la sortie lorsqu'ils s'y engagent à près de 300 km/h !
"Piégeux"
"Ça le rend très intéressant", savoure Schumacher. "Il est très piégeux" , se délecte Villeneuve. Le virage 9, qui surgit en bas d'une longue pente en ligne droite et qui constitue l'entrée d'un enchaînement gauche-droite semblable à une chicane allongée, présente le même type de difficulté, selon Villeneuve. "Juste à la fin du freinage, la piste tombe, ça banke, la roue avant décolle, on perd du grip, d'un coup on la reprend et l'arrière part, donc c'est difficile à faire", explique-t-il dans son jargon, signifiant que la monoplace touchait le sol en plein freinage, rebondissait un peu de l'avant et que lorsque ce dernier reprenait contact avec la piste, le bolide reprenait violemment de l'adhérence par l'avant, décrochant de l'arrière.
Mais pour Alonso, malgré tous ses avantages, le circuit d'Istanbul risque de ne pas permettre beaucoup plus de dépassements en course que le tortillard du Hungaroring. "Le tracé est large, il y a deux ou trois lignes droites, mais il est difficile de doubler avec les F1 d'aujourd'hui, note-t-il. Il y a au maximum deux endroits où c'est possible." Ce n'est peut-être déjà pas si mal&hellip
Résultats de la 3ème séance d'essais: Temps Diff trs
1 J. Montoya McLaren 1:26.857 8
2 J. Button BAR 1:27.031 +0:00.174 6
3 F. Alonso Renault 1:27.119 +0:00.262 8
4 K. Räikkönen McLaren 1:27.134 +0:00.277 9
5 T. Sato BAR 1:27.159 +0:00.302 8
6 N. Heidfeld Williams 1:27.471 +0:00.614 8
7 M. Webber Williams 1:27.633 +0:00.776 8
8 G. Fisichella Renault 1:27.921 +0:01.064 8
9 D. Coulthard Red Bull 1:27.953 +0:01.096 9
10 F. Massa Sauber 1:28.018 +0:01.161 9
11 R. Schumacher Toyota 1:28.049 +0:01.192 9
12 C. Klien Red Bull 1:28.063 +0:01.206 9
13 J. Trulli Toyota 1:28.468 +0:01.611 6
14 M. Schumacher Ferrari 1:28.487 +0:01.630 14
15 J. Villeneuve Sauber 1:28.740 +0:01.883 8
16 R. Barrichello Ferrari 1:28.854 +0:01.997 10
17 T. Monteiro Jordan 1:30.721 +0:03.864 10
18 C. Albers Minardi 1:30.837 +0:03.980 13
19 R. Doornbos Minardi 1:30.851 +0:03.994 13
Résultats de la 4ème séance d'essais: Temps Diff trs
1 K. Räikkönen McLaren 1:26.120 10
2 J. Button BAR 1:26.599 +0:00.479 15
3 F. Alonso Renault 1:26.627 +0:00.507 13
4 J. Montoya McLaren 1:26.748 +0:00.628 11
5 G. Fisichella Renault 1:27.240 +0:01.120 15
6 T. Sato BAR 1:27.308 +0:01.188 14
7 M. Webber Williams 1:27.335 +0:01.215 7
8 R. Schumacher Toyota 1:27.556 +0:01.436 13
9 D. Coulthard Red Bull 1:27.796 +0:01.676 13
10 F. Massa Sauber 1:27.829 +0:01.709 8
11 C. Klien Red Bull 1:27.919 +0:01.799 14
12 J. Trulli Toyota 1:27.921 +0:01.801 15
13 N. Heidfeld Williams 1:27.951 +0:01.831 9
14 M. Schumacher Ferrari 1:28.155 +0:02.035 16
15 J. Villeneuve Sauber 1:28.534 +0:02.414 12
16 R. Barrichello Ferrari 1:28.615 +0:02.495 12
17 T. Monteiro Jordan 1:28.830 +0:02.710 15
18 R. Doornbos Minardi 1:30.155 +0:04.035 14
19 C. Albers Minardi 1:30.999 +0:04.879 13